Côte-Nord, 6 mars 2025 – À la demande du Centre de santé et de services sociaux de la Côte-Nord, une dizaine de femmes, ayant des grossesses à risque et susceptibles d’accoucher prochainement, doivent se déplacer, de la Basse-Côte-Nord, de la Minganie et de Sept-Rivières vers Baie-Comeau.

La problématique, qui n’était qu’hypothétique la semaine dernière, a été adressée au ministre de la Santé par le maire de Sept-lles, M. Denis Miousse, qui soulevait notamment l’inadéquation de transporter des femmes enceintes par voie routière dans la mesure où il y a des aéroports fonctionnels dans les villes concernées.

Le ministre de la Santé Christian Dubé, qui est au fait de la problématique, s’est dit confiant que la situation soit solutionnée par le CISSS avec l’aide des fonctionnaires de Santé Québec lorsque questionné mardi. Deux jours plus tard, la problématique demeure. Le CISSS, au fait de cette situation depuis le début de l’année, sait aussi qu’il y aura d’autres semaines au cours de l’année 2025 où le centre mère-enfant de Sept-Îles vivra des découvertures de gynécologues.

Les préfètes de la Minganie et du Golfe-du-Saint-Laurent. Mmes Meggie Richard et Gladys Martin ainsi que le préfet de Sept-Rivières, M. Denis Miousse, comprennent la nécessité de sécuriser les risques de complications lors des accouchements. Toutefois, déplacer des femmes sur le point d’accoucher sur une route de 230km dépourvue à certains endroits de réseau cellulaire est inadmissible.

C’est pourquoi, les préfets dénoncent avec véhémence cette situation inacceptable et demandent au ministre de la Santé, M. Christian Dubé, à la ministre de la région, Mme Kateri Champagne Jourdain, à la présidente et cheffe de la direction de Santé Québec, Mme Geneviève Biron, ainsi qu’à la PDG par intérim du CISSS de la Côte-Nord, Nathalie Castilloux de remédier dans les plus brefs délais à la situation et d’assurer la disponibilité de gynécologues en tout temps au centre mère-enfant de Sept-Îles.

Les préfets exigent qu’en cas de découverture, un transport aérien adéquat soit fourni aux femmes enceintes prises en charge par le CISSS de la Côte-Nord devant être déplacées. « La situation était inacceptable la semaine dernière, et elle l’est toujours autant », renchéri M. Miousse.

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Ophélie Babin, Conseillère en communication
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